Appelé « terre du million d’éléphants » au 14ème siècle, le Laos est un pays qui reste très sauvage, très vierge face aux tourisme, si on exclut certains sites. Les éléphants sauvages ont quasiement disparu bien sûr : l’Homme l’a domestiqué, l’Homme a détruit en partie la forêt où il habitait.
L’éléphant est le symbole du Laos, on le voit partout : sur les produits de grande consommation, sur les bus, les hotels… Il était aussi le symbole du drapeau du pays entre 1893 (unité du royaume) et 1952 (indépendance vis-à-vis de la France et début du gouvernement communiste).
Le Laos a toujours subi les puissantes aspirations de ses voisins : Thailande (18ème), Chine, Vietnam (1970), Cambodge (12ème)… et même certaines aspirations très lointaines : la France venue pour le protéger de l’influence Thai en 1850, n’a pas tardé à transformer le Laos en colonie française !
Lors de la présence française, le gouvernement français a plus fait pour le développement du Vietnam que pour les autres pays d’Indochine : au Laos, très peu d’infrastructures ont été construites, mais l’influence a quand même été assez forte pour que la langue française soit encore très répandue, tout comme le vin, la baguette et la pétanque !
Après le départ de la France et l’indépendance du pays (1952), le pays a souffert du plus gros bombardement américain de l’Histoire (le Laos était l’une des routes pour l’armement nord Vietnamen). Le journal The Guardian a reporté qu’en moyenne, une bombe de B-52 tombait sur le Laos toutes les 8 minutes, 24 heures par jour, entre 1964 et 1973. Les bombardiers américains ont ainsi laché plus de bombes sur le Laos durant cette période que pendant toute la durée de la Seconde Guerre Mondiale. Moralité, aujourd’hui encore, il est déconseillé de s’éloigner des chemins déjà tracés.
Le Laos, l’un des pays les plus pauvres au monde, reste dépendant de l’aide internationale pour soutenir son économie. Les choses changent et s’améliorent, mais la situation reste délicate.