Centre de la civilisation khmère, symbole national, les temples d’Angkor sont bien plus que des ruines. C’est une source de fierté nationale, un symbole d’unité, jadis (j’adore cette expression !) immense royaume s’étendant du sud de la Thaïlande au nord du Vietnam, avec pour capitale Angkor au Cambodge.
Du 9ème au 15ème siècle, cette civilisation prospère construit de nombreux monuments hindouistes et bouddhistes : le temple d’Angkor bien sûr, le monument le plus connu mais également de nombreux autres temples à la gloire de Shiva (le Baphûon), de Bouddha (le Bayon), en hommage aux anciens rois, en hommage aux familles des rois (Ta Prohm)…
Entre le 15ème et le 19ème siècle, personne n’entend plus parler du centre de l’empire khmer. C’est en 1861, début de la conquète de la Cochinchine par la France, qu’un explorateur (Henri Mouhot) va redécouvrir Angkor Wat. Explorateur fou, il mourra à Luang Prabang du paludisme ou de la fièvre jaune, l’un ou l’autre… ou les deux. Sa tombe se trouve à quelques kilomètres de Luang Prabang.
Pour nous, les temples d’Angkor sont avant tout synonyme d’architecture grandiose. Une perle dans la jungle.
On joue à Lara Croft dans le temple de Ta Prohm (c’est ici qu’a été tourné Tomb Raider !),
On se cache dans les racines des arbres centenaires,
On chante « I’m singing in the rain » d’un temple à l’autre (le temps n’est pas avec nous ce jour là !),
On embrasse les stautes au Bayon (ça porte bonheur !),
On rencontre des ingénieurs-artistes illuminés au Baphûon,
On se fait une petite sieste digestive au Phnom Bakeng (tout comme le gardien du temple !),
Enfin, pour le coucher du soleil, on découvre les cités d’or : le temple d’Angkor.
Très longue journée, de 6h du matin à 7h du soir… mais un enchantement absolu !