Long Is The Way

Traveling Europe, Russia and Asia

Inde, lundi 19 janvier 2009

Varanasi, portraits de résidents

Peggy, une française rencontrée dans le bus qui nous a amené ici, habite Varanasi depuis plusieurs mois. Elle nous guide pour nos premiers pas en Inde. C’est un sacré luxe d’atterrir avec quelqu’un qui connait la ville, l’Inde, les coutumes, les prix, les bons endroits.

On rencontre également Gael, un autre français installé à Varanasi. Il est photographe, il travaille sur cette ville, ce qu’elle dégage, sur la vie et la mort.
On devient inséparable pour nos quelques jours à Varanasi. On s’enrichit de leurs expériences indiennes, de leur perception de l’Inde.

Varanasi peut paraître sale ou inconfortable : c’est pas toujours facile de côtoyer la mort… Et pourtant, cette ville a quelque chose d’attachant, de fascinant. Tous les résidents le diront, ils ne sont plus tout à fait français, ils ne sont pas complètement indiens. Ils sont entre les deux.

Parfois, ils sont accepté comme un membre de la famille et c’est à ce moment qu’on découvre vraiment ce qu’être indien veut dire : la « famille d’adoption » peut par exemple demander de l’aide dans le choix de la future épouse du jeune fils. Les mariages arrangés existent et ne sont pas des exceptions. Cette tradition est encore terriblement, dramatiquement ancrée. Lors de la cérémonie de mariage, on voit souvent la jeune épouse en larmes. Et on ne parle pas des dotes insurmontables pour les familles, des veuves reniées par leur famille qui vivent dans la rue, on ne parle pas non plus des enfants des rues embrigadés dans tous les trafics possibles. Il faut bien manger…

L’Inde a aussi ce visage.

posted by vero at 23:38  

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